Un fonctionnaire du ministère de l'Économie a été mis en examen à Paris, soupçonné d'avoir livré des informations sur des opposants au régime algérien vivant en France. "Au regard du droit international, il y a un vide, pas au niveau des codes territoriaux", fait remarquer Guilhem Giraud, ancien agent de la Direction de la surveillance du territoire. "Le code pénal reconnaît deux protagonistes dans ce genre d'affaires : l'espion et le traitre." Des chefs d'accusation "très lourdement punis".