Le coup d’envoi de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat a été donné par le wali, Djillali Doumi, dans la grande salle de conférences du pôle universitaire de Médéa. Il était accompagné du P/APW, des autorités locales, du recteur et des enseignants encadrant l’activité d’innovation et d’entrepreneuriat.

L’événement a été marqué par une intervention du recteur de l’université Yahia-Farès, Djaâfar Baarouri, qui a souligné l’apport de l’université en matière d’entrepreneuriat et le saut qualitatif enregistré dans ce domaine, en obtenant 11 médailles spéciales pour l’incubateur d’entreprises, pour les start-up et concernant les projets innovants.

En sus de l’entrée en exploitation de plusieurs start-up et des projets qui ont reçu leurs labels, il y a plus de 40 espaces créés au sein du complexe, où sont abrités les start-up pour recevoir les étudiants et leur permettre de développer leur créativité et leurs idées, et de concrétiser leurs projets sur le terrain, a indiqué le recteur.

Pour sa part, le wali a affirmé que « l’Etat a accordé une grande attention à la relance de l’économie en cherchant à développer les domaines d’innovation et en encourageant la création de start-up qui constituent un enjeu important dans la liste des priorités nationales fixées dans le cadre de l’ambitieux programme du président de la République ».

Dans l’optique du programme du Président, a-t-il, il a mis l’accent sur les moyens conduisant à accélérer le développement économique, en mobilisant toutes les capacités nécessaires à l’organisation de l’aide aux porteurs de projets et leur accompagnement à toutes les étapes de leur réalisation car le programme a été accompagné par la création d’écoles spécialisées, la création de spécialisations similaires dans la formation professionnelle et universitaire ainsi que l’établissement de ponts de communication entre les institutions de formation et de recherche, d’une part, et le monde de l’entrepreneuriat, d’autre part.

« Il faut accompagner et incuber des projets innovants en créant des pôles technologiques, en lançant la plate-forme dédiée à la recherche, au développement et à l’innovation ouverte, et en allouant des espaces pour la localisation des start-up, notamment au sein des universités, ainsi qu’en créant des mécanismes de financement spéciaux et en accordant de nombreuses facilités pour encourager ce type d’initiative ».

Chargé du développement des start-up, le Dr Omar Haroun, a présenté un prototype de projet réussi initié par un jeune diplômé de l’Université de Médéa et a fait un exposé au wali sur le fonctionnement de l’incubateur de l’Université de Médéa ainsi que sur les domaines de recherche des jeunes propriétaires de start-up.

 

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