Pour la quatrième fois cette semaine, Beyrouth, cœur battant du Liban, a été secouée par des bombardements incessants de l’entité sioniste, causant un tragique bilan de onze morts et plus de 60 blessés. Pendant ce temps, au sud, la résistance libanaise a repoussé l’armée sioniste dans la ville de Khiam après six jours de combats acharnés, témoignant d’une détermination sans faille face aux tentatives d’incursion terrestre qui perdurent depuis près de deux mois.
L’attaque criminelle sur la capitale du pays du Cèdres a causé la destruction totale d’un immeuble de huit étages, tandis que cinq autres bâtiments ont été gravement endommagés. Le ministère libanais de la Santé a révélé que le nombre de victimes pourrait encore augmenter, précisant que le bilan final sera établi après des analyses ADN des restes humains retrouvés sur les lieux du drame.
Alors que Beyrouth endure cette escalade de violence, la ville de Khiam, au sud du Liban, devient le théâtre de combats épiques. Après six jours de résistance acharnée, les combattants du Hezbollah ont réussi à repousser les tentatives d’occupation israélienne de s’emparer de la ville. Armés de drones, de salves de roquettes et de rafales de mitrailleuses, les résistants font face aux forces d’occupation avec une détermination sans faille.
Les affrontements se sont intensifiés récemment, avec un ciblage accru de Khiam et des localités environnantes, alors que le Hezbollah s’efforce d’infliger des pertes significatives à la 210e division sioniste.
À l’heure où ces lignes sont écrites, le bruit des explosions et des tirs résonne encore à l’ouest de Khiam, témoignant de la violence persistante qui secoue la région. Hier matin, l’aviation sioniste a mené des frappes sur la ville, mais cela n’a pas découragé la résistance. Au contraire, elle a intensifié ses efforts, utilisant des essaims de drones et des salves de roquettes pour frapper les rassemblements de soldats israéliens.
Selon des communiqués du mouvement de la résistance, ces attaques ont perturbé la chaîne de commandement des forces occupantes, entraînant des blessures et un retrait des soldats vers la localité d’Amara.
Les signes d’une désorganisation croissante au sein des forces sionistes sont visibles. Hier, des véhicules militaires ont été observés quittant la région, se repliant vers Wadi Khiam en direction de la frontière, un geste révélateur de l’impact de la résistance libanaise sur le moral des troupes d’occupation.
Cette agression sioniste, qui a débuté en 2023, a déjà contraint environ 900.000 Libanais à fuir leurs foyers, selon un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies. Près de 600.000 personnes ont quitté le pays, cherchant refuge principalement en Syrie et en Irak. La situation humanitaire est alarmante, avec un hôpital sur dix temporairement fermé ou partiellement opérationnel à cause des bombardements incessants.
L’escalade de violence a débuté fin septembre et s’est intensifiée au début d’octobre, lorsque l’armée israélienne a lancé une invasion terrestre dans le sud du Liban. Malgré les frappes aériennes et les bombardements, les combattants de la résistance libanaise continuent de défendre leur terre avec courage et détermination. Chaque jour, ils prouvent que la résilience du Liban face à l’agression sioniste est plus forte que jamais, transformant chaque affrontement en un symbole de résistance et d’espoir pour un avenir meilleur.
Face à cette crise humanitaire, des initiatives populaires se mettent en place pour assister les réfugiés libanais. Les municipalités tentent d’apporter une aide précieuse aux déplacés, tandis que le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) se charge des Syriens fuyant la violence. Dans ce contexte, la résistance libanaise ne se limite pas seulement à un combat sur le champ de bataille, mais se transforme aussi en un impératif de survie face à une agression implacable et dévastatrice.
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