Nostalgiques du bled et passionnés de malouf se sont donnés rendez-vous ce dimanche soir à la salle Magallon à Marseille au sud de la France pour une mémorable et restreinte soirée avec Abbes Righi.

La douceur et la puissance de la voix du chanteur constantinois ont transporté l’audience dans un voyage immobile à travers l’héritage musical de la ville des Ponts. Des titres emblématiques comme Ya Bahia El Djamel, Ma Nmoutch Ghrib ou encore Ashek Mamhoun ont résonné avec une rare intensité, rapportent des médias, ravivant les souvenirs et nourrissant la mémoire collective d’une assistance conquise.

Après cette plongée dans les modes de la musique savante de l’Est algérien, la troupe Aïssaoua a pris le relais, insufflant à la soirée une dimension spirituelle. Les chants mystiques et les sons des percussions profondes ont apporté une nouvelle énergie, contrastant avec la finesse du malouf. Le public, absorbé, oscillait entre recueillement et ferveur.

L’expérience ne s’est pas arrêtée à la musique. Les convives ont partagé un moment chaleureux autour d’un buffet aux saveurs algériennes, mêlant douceurs sucrées et thés parfumés. En préambule au concert, les œuvres de l’artiste Rachida Moulfi avaient déjà plongé les invités dans une immersion visuelle du patrimoine vestimentaire constantinois et annabi, ajoutant une touche artistique à la soirée.

Ce rendez-vous, organisé par Étoile Filante Événements et Ragheb Décoration, a confirmé l’attachement indéfectible de la communauté algérienne de Marseille à son patrimoine musical. Promesse a été faite de renouveler ces instants magiques, notamment durant le mois du Ramadan, offrant ainsi de nouvelles occasions de célébrer l’art et la mémoire.

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