L’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP), l’Association des distributeurs pharmaceutiques algériens (ADPHA) et le Syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO) ont mis en place les bases d’une collaboration renforcée afin d’améliorer la fluidité de la chaîne d’approvisionnement et la qualité des services rendus aux patients à l’échelle nationale. C’est ce qu’ont indiqué l’UNOP, l’ADPHA et le SNAPO dans un communiqué commun.

Les trois organisations représentant le marché du médicament en Algérie ont indiqué avoir tenu, il y a quelques jours, une réunion pour faire le point sur les préoccupations professionnelles communes et définir une nouvelle orientation stratégique pour l’avenir du secteur pharmaceutique en Algérie.

L’une des décisions majeures de cette réunion a été d’impulser une nouvelle dynamique à leur action commune afin « de contribuer, ensemble, à une plus grande fluidité du fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique ».

Cette initiative vise à renforcer la collaboration entre les différents acteurs du secteur, qu’ils soient producteurs, distributeurs ou pharmaciens d’officine, afin de garantir une meilleure disponibilité des médicaments sur l’ensemble du territoire national.

Elles ont également souligné l’importance de la concertation continue qui « est de nature à les aider à mieux travailler ensemble » et « à trouver des solutions concrètes aux difficultés auxquelles elles se retrouvent confrontées sur le terrain ». Il a été également précisé que ce dialogue constructif permettra de résoudre plus rapidement les tensions sporadiques qui surviennent sur le marché et d’assurer une régularité dans l’approvisionnement des produits pharmaceutiques.

En outre, l’UNOP, l’ADPHA et le SNAPO ont salué la performance et l’organisation du secteur pharmaceutique national, soulignant que « le système de régulation qui la régit est en tous points aligné sur les meilleurs standards internationaux ». Toutefois, les trois organisations ont également mis en lumière « des pratiques malsaines » qui persistent dans le secteur sous couvert de course effrénée aux parts de marché et qui nuisent au bon fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement. Elles ont pour ce faire réaffirmé leur engagement à « l’assainissement définitif de ces pratiques », qui affectent la disponibilité des produits et pénalisent in fine le patient.

Enfin, les trois représentants des professionnels du secteur ont souligné que l’industrie pharmaceutique en Algérie est l’une des rares branches de l’économie à être « encadrée de manière aussi étroite et précise dans tous ses segments », offrant ainsi un modèle de transparence et de régulation exemplaire. Il a précisé que « les prix publics sont affichés et respectés d’un bout à l’autre du réseau de production et de commercialisation ». Ce niveau de performance, unique dans le pays, est perçu comme un atout majeur pour le secteur, et les trois organisations ont réaffirmé leur volonté de « préserver, améliorer et pérenniser » ce système, dans le cadre de la politique définie par les pouvoirs publics.

L’UNOP, l’ADPHA et le SNAPO ont réaffirmé leur détermination à poursuivre un travail collaboratif étroit avec les autorités publiques compétentes, afin de garantir le développement de la production nationale et la disponibilité des produits pharmaceutiques sur tout le territoire national pour le bien des patients.

 

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