A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'enfance, le 20 novembre de chaque année, le CNDH a précisé que l'Algérie "en sus de ses efforts pour protéger les droits de l'enfant, a mis en place un programme ambitieux en faveur des enfants aux besoins spécifiques".
Le législateur algérien a "consacré une protection juridique complète et globale pour les enfants contre toutes formes de violence et de danger. Il a également adapté la sanction en cas d'infraction commise par un mineur et a mis en place une séparation entre les mineurs et les adultes au niveau des établissements pénitentiaires", a-t-il ajouté.
Il s'agit également de "la création de mécanismes de rééducation et de réinsertion des mineurs ainsi que le durcissement des peines prévues par les codes pénal et de procédure pénale contre les auteurs de crimes contre les enfants".
Dans le même contexte, le CNDH a mis en avant l'intérêt accordé aux droits de l'enfant "dans diverses législations complémentaires à la loi cadre de 2015, notamment celle relative à la prévention et à la lutte contre la traite des personnes, dans son volet relatif à la protection des victimes et la lutte contre l'exploitation des enfants, outre, certains amendements introduits au code pénal".
A cette occasion, le Conseil a rappelé le taux de scolarisation en Algérie qui a atteint des "niveaux record" ces dernières années, témoignant de l'adoption par l'Etat d'une politique de scolarisation obligatoire. Il a souligné à cet égard, que "l'Etat veille à garantir une prise en charge sanitaire prioritaire aux enfants, en intensifiant notamment les campagnes de sensibilisation et de vaccination, tout en promouvant un environnement sûr pour protéger les enfants contre la violence familiale, l'exploitation et la discrimination".
Par ailleurs, le CNDH a salué l"'interaction des organisations de la société civile avec les différents programmes sectoriels en application d'une politique générale visant à promouvoir les valeurs humaines et à offrir des opportunités égales aux enfants dans divers domaines, insistant sur la nécessité de "protéger le milieu éducatif" par la "diffusion de la culture des droits de l'homme et de la tolérance, tout en activant le rôle du psychologue".
Sur le plan international, le Conseil a condamné les "innombrables violations" subies par les enfants en Palestine, particulièrement à Ghaza, appelant la communauté internationale à "prêter une oreille attentive à leurs souffrances et à respecter les mesures et les normes relatives aux droits de l'homme", selon la même source.