Intervenant à la conférence animée par des enseignants et chercheurs, le directeur général de l'Institut national d'études de stratégie globale (INESG), Abdelaziz Medjahed a mis en exergue le rôle du groupe historique des 22 dans "la définition des contours de la glorieuse Révolution de libération, mû par sa conviction de l'aboutissement de la cause nationale", soulignant, par la même, "la force d'organisation dont il a fait montre pour arracher l'indépendance".
Evoquant l'utilisation de la technologie numérique pour préserver l'histoire, M. Medjahed a estimé que ces moyens modernes "sont de nature à simplifier au citoyen l'opération de recherche d'informations sur l'histoire de son pays", appelant, néanmoins, ce dernier "à faire preuve de vigilance, de conscience et de responsabilité, au regard des tentatives de falsification de l'histoire de l'Algérie orchestrées par des parties étrangères".
De son côté, le professeur en sciences politiques et relations internationales à l'université de Tizi Ouzou, Mohamed Amroune, a souligné que la glorieuse Révolution de libération "a véhiculé plusieurs messages humanitaires et nationalistes et réussi grâce aux sacrifices des enfants de ce pays à renverser le pire colonisateur de la planète".
A cette occasion, M. Amroune a invité les jeunes "à assumer leur responsabilité dans la préservation de la mémoire de la nation", citant des exemples de positions du peuple algérien dans son interaction avec des causes nationales pour exprimer son "ferme attachement" à tout ce qui concerne son histoire et son patrimoine culturel.
Les intervenant à la conférence sont revenus, en outre, sur les aspects positifs et négatifs de l'utilisation des réseaux sociaux, notamment lorsqu'il s'agit de questions historiques, appelant à la "vigilance" lors de l'utilisation des contenus de cet espace.