La conférence s'est penchée sur le crime de génocide qui se poursuit à Ghaza malgré les appels de la communauté internationale à y mettre fin depuis la tribune des Nations Unies, les ordonnances contraignantes de la Cour internationale de justice (CIJ) et les mandats d'arrêt émis contre deux responsables sionistes pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans la bande de Ghaza.
Dans une allocution liminaire, le Directeur général de l'INESG, Abdelaziz Medjahed, a évoqué les crimes contre l'humanité commis par l'occupation sioniste contre le peuple palestinien et ses graves violations des droits de l'homme au vu et au su du monde entier.
Il a averti que l'occupation sioniste poursuivra ses graves violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme tant que l'application du droit international ne lui sera pas imposée et tant qu'il bénéficiera de l'impunité, déplorant "l'inaction de la communauté internationale déséquilibrée et injuste" face à cette tragédie.
De son côté, le Professeur Ahmed Adimi, qui a animé le débat, est revenu sur les souffrances endurées par le peuple palestinien en proie aux exactions et aux violations du droit international par une entité fondée sur la violence.
Le coordonnateur du Comité algérien de solidarité avec le peuple palestinien, Mohamed Dilmi, a, quant à lui, rappelé le contexte historique du conflit palestino-sioniste et l'injustice subie par le peuple palestinien au vu et au su du monde entier, depuis la funeste déclaration Balfour et l'expropriation des terres palestiniennes, l'exode forcé, les tueries et la torture qui s'en sont suivis.
L'enseignant universitaire et chercheur Saïd Mokadem a, pour sa part, abordé les conséquences politico-juridiques des mandats d'arrêt émis contre deux responsables sionistes, les qualifiant d"étape importante dans l'évolution du droit international et dans le renforcement de la réédition de comptes et la fin de l'impunité".
Le doyen de la Faculté des sciences politiques et des relations internationales de l'Université d'Alger 3, M. Slimane Aradj, s'est, lui, interrogé sur "le sort et l'avenir de l'humanité à la lumière des mutations de l'ordre international, qui connaît, a-t-il dit, un recul en termes de valeurs et de respect du droit international".