Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Arkab a souligné que ce centre, créé en 2003, s'inscrit dans le cadre de "l'attachement de l'Algérie à ses engagements au titre du Traité, le Commissariat à l'énergie atomique étant le principal point de contact technique avec l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires concernant les activités de ce centre".

A cette occasion, le ministre a félicité "le Secrétariat exécutif de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires pour les progrès considérables réalisés dans la création et le développement des éléments du système de vérification, notamment le système de surveillance international", soulignant que depuis la ratification du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, en 2003, l'Algérie "poursuit ses efforts, avec ses partenaires internationaux, en vue d'atteindre l'objectif commun à savoir l'interdiction complète des essais nucléaires".

Le système surveillance international est un réseau mondial composé essentiellement de 321 stations de surveillance et de 16 laboratoires nucléaires spécialisés, destinés à surveiller les éventuelles activités nucléaires.

Ce réseau s'appuie sur des technologies de pointe, notamment la surveillance sismique, hydroacoustique et infrasonique, selon les explications fournies à la presse par M. Ismail Korichi, directeur des études au COMENA.

"L'engagement de l'Algérie en faveur d'une Afrique exempte d'armes nucléaires témoigne du rôle pionnier de l'Algérie dans le soutien aux efforts de non-prolifération et de désarmement nucléaire aux niveaux régional et international", a-t-il dit.