GHAZA -Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a tiré la sonnette d’alarme face à la situation sanitaire et humanitaire catastrophique dans le nord de Ghaza, en raison de l’agression sioniste en cours.

L'armée sioniste poursuit depuis le 6 octobre ses opérations génocidaires dans le nord de la bande de Ghaza, notamment dans le camp de réfugiés de Jabalia et dans la ville de Beit Lahia, et impose un siège strict qui empêche l'entrée de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant.

Dans un message vidéo diffusé dimanche sur les réseaux sociaux, Stephanie Eller, cheffe adjointe de la mission de la Croix-Rouge à Ghaza, a qualifié la situation dans le nord d'"extrêmement tragique".

Elle a souligné que "les ordres d’évacuation en cours et les restrictions persistantes sur les fournitures essentielles ont plongé la population civile restante dans des conditions désastreuses".

Elle a également averti que "les demandes de l'armée d'occupation d'évacuer les hôpitaux menacent de créer un vide critique dans les services médicaux pour de nombreux civils vulnérables encore présents dans la région".

"Nous sommes extrêmement préoccupés par la situation à l'hôpital Kamal-Adwan et dans les environs. Les structures médicales doivent être autorisées à poursuivre leur travail vital", a souligné Stephanie Eller.

Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une sauvage agression contre Ghaza, faisant 43.020 martyrs et 101.110 blessés, dont la majorité sont des femmes et des enfants. Plus de 10 000 personnes sont toujours portées disparues, alors que la bande de Ghaza est aux prises avec une destruction généralisée et une famine meurtrière.