Le HCDH a indiqué dans un communiqué de presse que les informations recueillies montrent l'usage "inutile, disproportionné et illégal" de la force contre les Palestiniens des camps de Madama, Dura et Al-Fawar, entre autres zones, au cours du mois dernier "malgré l'absence de menaces claires dans de nombreux cas pour l’ordre public ou la sécurité des forces d’occupation".
Le département du secrétariat de l'ONU a fait savoir que lors des incursions, les forces d'occupation sionistes "ont fermé les entrées des communautés et les ont soumises à un couvre-feu, empêchant l'entrée et la sortie des Palestiniens pendant une période pouvant aller jusqu'à une journée entière, tandis qu'elles entraient et vandalisaient des dizaines de maisons".
Selon la même source, les forces d'occupation "ont procédé à des arrestations massives de Palestiniens, pour la plupart des hommes, et les ont soumis à des mauvais traitements, notamment en les faisant défiler dans les rues menottées et les yeux bandés".
Lors des raids les plus récents, entre le 5 et le 9 novembre, les forces sionistes "se sont déployées à Madama et à Naplouse pendant 19 heures et ont interdit toutes activités dans le village".
Le HCDH a ajouté que "de nombreux détenus étaient enchaînés, avaient les yeux bandés et étaient laissés sans nourriture ni eau pendant des périodes allant de cinq à dix-neuf heures", exprimant une fois de plus sa "vive préoccupation" quant au traitement réservé aux détenus.
Il a appelé l'entité sioniste à "prendre des mesures pour garantir que les Palestiniens vivant dans le territoire palestinien occupé puissent mener une vie aussi normale que possible".
"La destruction des infrastructures civiles, la détention arbitraire et les mauvais traitements infligés aux Palestiniens constituent autant de violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme", a-t-on conclu.