Ces deux organisations ont indiqué, dans un communiqué conjoint, repris par l'agence palestinienne de presse, Wafa, que leurs équipes juridiques avaient récemment pu rendre visite à 15 détenus de la bande de Ghaza dans la prison d'Ofer, qui ont déclaré que ces derniers étaient enchaînés 24 heures sur 24 depuis plus de 10 mois, qu'ils étaient privés de produits d'hygiène et n'étaient autorisés à se doucher que tous les 10 jours, pendant trois minutes.
Les forces sionistes ne distinguent pas entre les femmes, les enfants, les malades et les personnes âgées, parmi les détenus palestiniens dans leurs actes de torture.
Selon les témoignages, l'administration pénitentiaire de l'occupation frappe les détenus menottés avec différents outils, leur entraînant des douleurs insupportables, qu’ils soient mineurs, malades ou blessés, ou encore des personnes âgées.
Amputé des deux jambes, un des détenus a raconté ses conditions de détention inhumaines malgré son handicap. Il n'a pas été épargné des coups et des blessures causées par les sionistes. Il souffre par conséquent, de douleurs intenses, de contusions et d'enflures, au niveau de ses mains et des membres inférieurs.
"Même si mes jambes sont amputées, les gardiens me forcent chaque jour à descendre du banc et à m'allonger sur le sol, quatre fois par jour (..)", a-t-il témoigné, ajoutant que depuis son arrestation le 15 février 2024, il a été constamment enchaîné.
Les prisonniers palestiniens ont également témoigné qu'ils sont transportés dans des "cages en fer" pour les "soit disant audiences du tribunal" sioniste, et sont forcés de s'asseoir dans une position inconfortable (sur les genoux ou l'estomac).
Le nombre total des arrestations, depuis le 7 octobre 2023, s'est élevé à plus de 11.700 en Cisjordanie, y compris à El-Qods occupée.
En août dernier, les détenus palestiniens ont dénoncé "la torture", "de graves abus et de mauvais traitements" et aussi des conditions de détention inhumaines et brutales qui se poursuivent toujours, dans les prisons de l'occupation.