"Depuis les attaques (sionistes) sur plusieurs régions du Liban, MSF est extrêmement préoccupée par l'impact sur la population et les personnes déplacées à l'intérieur du pays", a affirmé l'organisation dans un communiqué.
Selon cette ONG, l'augmentation de l'intensité des bombardements sionistes et des incursions terrestres a entraîné des déplacements massifs, de nombreuses familles ayant fui à plusieurs reprises.
"Bien que des centres aient été mis en place pour accueillir les personnes déplacées dans des écoles publiques, des universités et des installations privées dans différentes régions du Liban, la plupart de ces centres ont déjà atteint leur capacité maximale", a-t-elle soutenu, soulignant que ces centres "ne sont pas préparés pour l'hiver et manquent d'équipements essentiels tels que l'eau potable, le chauffage ou les cuisines".
MSF a alerté, à ce titre, sur les mauvaises conditions d'approvisionnement en eau et assainissement qui constituent "un terrain propice à la propagation de maladies infectieuses, telles que la diarrhée ou les infections cutanées et respiratoires".
"Il est urgent de répondre aux besoins en matière d'hygiène, d'eau potable et de soins médicaux des personnes isolées", a-t-elle jugé.
L'organisation exhorte, dans ce contexte, "les acteurs internationaux à redoubler d'efforts pour réduire les tensions dans la région et éviter de nouvelles souffrances, blessures et pertes de vies humaines, ainsi qu'une nouvelle détérioration de la situation humanitaire déjà précaire au Liban".