Dans un communiqué publié mercredi soir, l'OCI a exprimé "son regret face à cette position qui constitue un défi à la volonté de la communauté internationale et une incitation à la protection de l'occupation (sioniste), encourageant ainsi la poursuite des crimes de guerre commis contre le peuple palestinien".
L'OCI a souligné que l'"utilisation répétée du droit de veto en cas de génocides met en évidence l'urgence de réformer le Conseil de sécurité des Nations unies, qui s'avère de plus en plus incapable d'assumer ses responsabilités et a perdu sa crédibilité en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales".
L'Organisation a renouvelé sa demande d'"une résolution en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies pour un cessez-le-feu immédiat, permanent et inconditionnel, insistant sur la nécessité de poursuivre les efforts et de prendre des mesures qui contribueront à mettre fin aux crimes
d'agression, de destruction, de famine et de déplacements forcés perpétrés par l'occupation (sioniste) dans la bande de Ghaza", d'après le communiqué. Le Conseil de sécurité de l'ONU a échoué mercredi à adopter un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent dans la bande de Ghaza. Ce projet de résolution, préparé par les dix Etats membres non permanents du Conseil de sécurité, a recueilli 14 voix pour, zéro abstention et une contre (celle des Etats-Unis qui ont utilisé leur véto).