"Les autorités françaises qui prétendent se conformer aux statuts de la Cour, tardent à exprimer un engagement ferme à exécuter les mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale. Elles doivent le faire sans tergiverser davantage et soutenir résolument l'action de la CPI", a plaidé l'AFPS dans un communiqué.
Qualifiant la décision de la CPI d' "incontestable première victoire pour tous les défenseurs du Droit international" et de "premier pas sur le chemin de la justice pour le peuple palestinien", l'Association estime qu'il "il est potentiellement question, pour la première fois, que des responsables politiques (sionistes) de premier plan, alliés des Etats occidentaux et particulièrement des Etats-Unis puissent se retrouver devant ce qui devrait être un Tribunal International pour la Palestine".
Toutefois, l'Association reconnaît que "le chemin à parcourir est encore long". "Même si les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne et l'Irlande annoncent qu'ils respecteront la décision de la CPI, certains pays membres de l'UE, alliés de longue date de (l'entité sioniste) n'en feront rien malgré les déclarations du chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, qui a clairement indiqué que la décision de la Cour devait être respectée", prévient l'AFPS.
Pour cette association, la décision de la CPI est "un formidable encouragement à poursuivre les mobilisations partout en France pour l'obtention d'un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Ghaza comme au Liban". "C'est aussi un encouragement à poursuivre les actions de solidarité pour que cessent les attaques criminelles des colons et de l'armée d'occupation en Cisjordanie y compris à Al Qods-Est", a-t-elle ajouté, soulignant que "l'impunité n'est plus de mise pour les criminels (sionistes) et doit être battue en brèche définitivement".
Elle appelle, dans ce contexte, à "renforcer les manifestations et rassemblements comme celui qui aura lieu mercredi 27 novembre à Strasbourg devant le Parlement européen en avant-première de la journée inter nationale de solidarité avec le peuple palestinien", prévue deux jours plus tard. "L'Union européenne et la France en particulier doivent prendre leurs responsabilités et assurer la protection du peuple palestinien", a exigé l'AFPS, réitérant son appel à un "Cessez-le-feu immédiat", à la "fin de la colonisation, de l'occupation, de l'apartheid", à la "suspension de l'accord d'association", à la mise en œuvre du "droit à l'autodétermination du peuple palestinien" et à la "reconnaissance de l'Etat de Palestine".