Selon l'OCHA, le blocus de l'aide, qui dure depuis 12 jours, entrave les opérations de secours. "Cela signifie, par exemple, que le Programme alimentaire mondial (PAM) n'a pas été en mesure d'acheminer des vivres à Ghaza en raison de la fermeture de tous les points de passage frontaliers, tant pour les fournitures humanitaires que commerciales", a déclaré l'OCHA.
"Le PAM dispose d'environ 63.000 tonnes de nourriture destinées à Ghaza, stockées ou en transit dans la région."
Le PAM a indiqué qu'il disposait de stocks suffisants pour soutenir les boulangeries et les cuisines communautaires en activité pendant un mois et qu'il pouvait également fournir des colis alimentaires prêts à consommer à plus de 500.000 personnes pendant deux semaines.
Toutefois, avant le cessez-le-feu, le PAM a réduit la quantité de colis de produits alimentaires prêts à consommer afin que les familles puissent utiliser au mieux leurs réserves et servir davantage de personnes.
La pénurie de nourriture n'est pas le seul problème. Le manque de carburant affecte la circulation des véhicules dans la bande de Ghaza et ralentit les premiers intervenants.
L'OCHA a indiqué que les fournitures d'oxygène et les générateurs d'électricité étaient également nécessaires pour maintenir les opérations de sauvetage dans les hôpitaux de Ghaza. Au moins deux douzaines de générateurs supplémentaires sont en pénurie pour les centres de santé, car ceux qui sont utilisés ont besoin d'entretien et de pièces de rechange.