Des diplomates africains, représentant des pays ayant ouvert des consulats dans les provinces du Sud, ont salué, mardi à Meknès, la dynamique internationale impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en soutien au plan d’autonomie et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
Intervenant à l'ouverture de la Semaine culturelle de l'Université Moulay Ismail (UMI) de Meknès, placée sous le thème "Le Sahara marocain : de la phase de gestion à la phase du changement", ces diplomates ont affirmé que le succès de la diplomatie marocaine est le fruit de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi qui n'a eu de cesse de promouvoir les valeurs de dialogue et d'ouverture vis-à-vis de ses partenaires.
Intervenant à cette occasion, l’ambassadeur de l’Union des Comores au Royaume du Maroc, Yahaya Mohamed Iliassa, s'est félicité "au nom de son excellence Azali Assoumani, président de l'Union des Comores et du peuple comorien de la forte mobilisation de plusieurs pays africains, occidentaux et du Moyen-Orient" pour soutenir la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud.
Dans ce sens, le diplomate comorien a réitéré le soutien ferme de son pays à l’intégrité territoriale du Royaume et sa souveraineté sur ses provinces du Sud.
"Aujourd'hui, l'évolution de cette question du Sahara sur la scène internationale, notamment au Conseil de sécurité, nous rassure que dans un futur proche la raison et la justice finiront par triompher", a-t-il affirmé, notant que ce succès "n'est que le fruit d'une politique de dialogue, de partage et d'ouverture de la diplomatie marocaine qui a toujours accordé un intérêt particulier à ses partenaires à la recherche d'une solution juste et fiable".
M. Iliassa a tenu, par ailleurs, à remercier la diplomatie marocaine à travers l'Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) qui "ne cesse chaque jour de témoigner et de renforcer les liens fraternels de coopération avec nos pays dans plusieurs secteurs, notamment l'enseignement supérieur, la recherche et la formation des cadres civils et militaires".
De son côté, l’ambassadeur de la Guinée Bissau au Maroc, Filomena Mascarenhas Tipote, a indiqué que la participation de la Guinée Bissau à cette manifestation traduit "la coopération exemplaire entre le Royaume du Maroc et mon pays la Guinée Bissau", rappelant que plusieurs cadres bissau-guinéens dans la fonction publique ont été formés dans une université marocaine à travers l'AMCI.
S'agissant de la question du Sahara marocain, Mme Tipote a souligné que la justesse de cette cause est aujourd'hui une "évidence absolue", faisant remarquer que les provinces du Sud ont bénéficié d'une attention particulière avec des projets structurants, tels le port de Dakhla, qui font de ces régions des zones économiques internationalement reconnues.
"Le soutien de la marocanité du Sahara par presque la grande majorité des pays, dernier en date la France, conforte la justesse de la vision Royale", a-t-elle dit, estimant que "ces nouvelles réalités donnent un coup d'arrêt aux visées hégémoniques des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume".
Pour sa part, l’ambassadeur de la République de Djibouti au Maroc, Mohamed Douhour Hersi, a salué, dans un mot lu en son nom, les liens solides entre le Maroc et son pays, basés sur la confiance et une vision commune du développement, ajoutant que l'ouverture en 2020 d'un consulat général de Djibouti à Dakhla est une illustration claire de cette relation exceptionnelle.
Cet acte réaffirme le soutien indéfectible à l'intégrité territoriale du Royaume qui symbolise la profondeur de notre amitié, a-t-il affirmé, saluant le rôle clé joué par l'UMI dans la formation d'étudiants djiboutiens qui assurent aujourd'hui de grandes responsabilités dans leur pays.
Cette semaine culturelle a pour ambition de mettre la lumière sur les sacrifices du Trône et du peuple pour asseoir les bases d'un Maroc fort, indépendant et unifié, de sensibiliser à l'importance de la responsabilisation de tous à la défense de l'intégrité territoriale nationale et de promouvoir les valeurs de patriotisme et de citoyenneté positive chez les nouvelles générations.
Il s'agit, également, selon les organisateurs, d'impliquer les académiciens dans la défense de la première cause nationale, le renforcement des capacités des étudiants en matière de plaidoyer académique portant sur la question du Sahara marocain et développer la recherche et l'étude des documents historiques relatifs au Sahara marocain en tenant compte des dimensions scientifique, historique et socio-économique.
Cette manifestation qui se poursuivra jusqu'au 31 novembre, comprend des tables rondes et des ateliers sur différents thèmes en lien avec la thématique principale, lesquels seront animés par des experts, des universitaires et des chercheurs.