La 16ème édition du Festival national du film d’amateurs (FNFA) a débuté mardi soir à Settat avec au programme jusqu’au 14 décembre, la projection des films en compétition ainsi que des ateliers et des débats.
Organisé par l’Association du 7ème art de Settat, ce festival se propose de créer un forum national de créativité pour le cinéma d’amateurs à travers la présentation de leurs productions, l’échange d’expériences, la valorisation des capacités créatives ainsi que l’encadrement technique et culturel des cinéastes et acteurs amateurs.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur du festival, Said Ennidam, a affirmé que cette édition débute avec un nouveau souffle à l’appui de nouvelles techniques et ce, à la faveur du programme lancé par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication visant à rénover 150 salles de cinéma dans le Royaume.
Sur la programmation de cette édition, M. Ennidam qui est également le président de l’Association du 7ème art de Settat, a fait état, entre autres, d’une rencontre avec le compositeur Said Al Maghribi, ainsi qu’une table ronde sur le cinéma africain.
Quant à la compétition officielle, il a indiqué que le comité d’organisation a sélectionné 16 films parmi environ 70 candidatures.
Pour sa part, le président du jury, Mohamed Nadif, a mis en avant l’importance de ce festival dans la promotion et la découverte du cinéma amateur, outre l’opportunité qu’il offre en réunissant les professionnels du cinéma.
Outre les projections et les débats programmés, cette 16ème édition verra l’organisation d’ateliers de formation sur le scénario, l’imaginaire cinématographique ou encore le jeu d’acteur.
Bouillon de culture
Salon
La 2ème édition du Salon international du livre enfant et jeunesse, prévue du 14 au 22 décembre à Casablanca, s'attend à la participation de 340 maisons d'édition représentant 29 pays.
Initiée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication à l’espace Anfa Park à Casablanca, cette édition dont la Fédération Wallonie-Bruxelles (Belgique) est l'invitée d'honneur vient perpétuer l’impact positif réalisé par la 1ère édition, contribuant ainsi à étoffer l’offre culturelle de la ville en tant que capitale économique et destination culturelle internationale, indique le ministère dans un communiqué.
La 2ème édition prévoit un programme culturel intense et diversifié avec 7 espaces d'animation abritant 405 ateliers avec une moyenne de 45 ateliers par jour et quatre autres espaces organisant 66 activités culturelles au profit de jeunes peintres et écrivains en vue de les insérer dans l'industrie du livre pour enfants et jeunes.
Le programme propose aussi des ateliers et sessions de formation et un programme dédié aux cadres du ministère de l'Education nationale dans le domaine de la gestion des bibliothèques scolaires, outre une série de programmes de sensibilisation initiés au sein des pavillons des institutions participant à cette édition.
Ce salon vise à rapprocher le livre des jeunes générations et à les encourager à lire, à soutenir l'industrie du livre, à promouvoir l'image de la capitale économique comme destination culturelle, à offrir aux jeunes lecteurs un capital culturel marocain et international.
Prix
Quatre Marocains se sont distingués lors de la 10ème édition du Prix Cheikh Hamad pour la traduction et l’entente internationale, qui s'est déroulée mardi à Doha.
Dans la catégorie traduction arabe-français, Ilyass Amharar a remporté la troisième place pour avoir traduit le livre "Al-Mahssoul fi Ilm al-Ossoul" d'Abu Bakr Ibn al-Arabi, alors que Hocine Benouhachim a décroché la deuxième place dans la catégorie traduction français-arabe pour sa traduction du livre "L'empire Khattabi" de Chaïm Perelman. Leur compatriote Mohamed Ait Hanna a également obtenu la deuxième place dans cette même catégorie pour avoir traduit du français vers l'arabe "Le comte de Monte-Cristo" d'Alexandre Dumas.
Lors de la cérémonie de remise des prix, Abdelouahed Alami a reçu le prix d’encouragement dans la catégorie traduction français-arabe pour sa traduction de l'ouvrage "Le Prophète de l'Islam" de Muhammad Hamidullah.
Dans des déclarations à la MAP, les lauréats marocains ont exprimé leur fierté et leur joie d’avoir remporté ce prestigieux prix, relevant que la forte présence du Maroc parmi les lauréats de cette compétition témoigne de la maîtrise des langues et de l’ouverture d’esprit des traducteurs marocains.
En 2024, 35 pays ont présenté des candidatures pour prendre part à cette compétition, dont 17 pays arabes. Le français et l'anglais étaient les langues principales dans la catégorie des livres uniques, tandis que les langues moins courantes comme le baloutchi, le tatar, le hongrois et le yoruba ont été classées comme étant des langues secondaires.