Annoncée par le Premier ministre britannique, Keir Starmer, lors du Sommet du G20 de Rio de Janeiro
Transition énergétique : Le Royaume-Uni a lancé l’Alliance mondiale pour une énergie propre (Global Clean Power Alliance), une initiative visant à stimuler la transition vers l’énergie propre dans le monde et qui compte déjà douze signataires, dont le Maroc.
Le Royaume-Uni annonce une initiative mondiale pour l’énergie propre avec la participation du Maroc. Le Brésil, l’Australie, la Barbade, le Canada, le Chili, la Colombie, la France, l’Allemagne, la Norvège et la Tanzanie comptent aussi parmi les premiers pays à s’engager dans le cadre de cette initiative lancée par le Premier ministre britannique, Keir Starmer, lors du Sommet du G20 de Rio de Janeiro. M. Starmer a expliqué que ce partenariat devrait accélérer la marche mondiale vers une énergie propre, en unissant les pays du Nord et du Sud. Dans un communiqué, Downing Street a assuré que l’alliance partagera son expertise dans le but de respecter les engagements pris lors de la COP28, à savoir tripler les énergies renouvelables et doubler l’efficacité énergétique. L’Alliance mondiale pour une énergie propre œuvrera pour relever les défis les plus importants de la transition énergétique, a poursuivi la même source, notant que la première des missions de l’Alliance consistera à débloquer des financements privés à grande échelle, afin qu’aucun pays en développement ne soit laissé pour compte.
Et d’ajouter que l’Alliance aidera les pays à mettre en place des platesformes d’investissement et à fournir l’assistance nécessaire à la mise en place d’un financement propre. «Nous voulons que nos ambitions en matière d’énergie propre s’étendent à l’échelle mondiale, et c’est pourquoi il est fantastique de constater que de nombreux autres pays se sont ralliés à l’Alliance mondiale pour l’énergie propre», a indiqué M. Starmer. «Il s’agit d’une opportunité unique de s’assurer que nous faisons face à la crise climatique, tout en créant davantage d’emplois, de croissance et de prospérité pour les habitants de toute la planète», a-t-il dit.
La semaine dernière, le gouvernement britannique s’était engagé à mettre en place une législation qui interdira les nouveaux projets d’exploitation du charbon, considéré comme le principal responsable des émissions de gaz à effet de serre (GES). Peu avant, à l’occasion de la COP29 qui se tient à Bakou, en Azerbaïdjan, M. Starmer a dévoilé d’ambitieux objectifs de réduction des émissions de GES du Royaume-Uni. Il s’est notamment engagé à réduire «d’au moins 81%» ces émissions d’ici 2035 par rapport à 1990.