Une première à marquer d’une pierre blanche en matière de services publics et de procédures administratives au Maroc : dans certains arrondissements de Casablanca, la légalisation de signatures est désormais possible par voie électronique entièrement dématérialisée. Moyennant un seul déplacement aux locaux de l’arrondissement pour y effectuer le dépôt de signature sur les registres, le citoyen peut faire légaliser ses documents via la plateforme dédiée du ministère de l’intérieur, Wraqi.ma, et en s’authentifiant grâce à sa CNIE à travers l’application d’identité numérique utilisable sur smartphone. L’administration électronique est ainsi et désormais un vrai contenu pour le citoyen. L’expérience lancée dans quelques arrondissements de Casablanca est probablement appelée à être peu à peu étendue puis généralisée à l’ensemble du territoire. L’administration publique marocaine dispose de suffisamment d’outils et de moyens techniques pour passer aisément au tout numérique d’autant plus que, de l’autre côté, les taux de pénétration de la téléphonie mobile, d’Internet et d’équipement en smartphones au Maroc sont quasiment au niveau de la généralisation. Mais pour la réussite de cette grande révolution numérique administrative, il restera un aspect à suivre de près : le facteur humain. Ce dernier est la clé de voûte de la réussite du changement bien plus que les détails d’ordre technique et même financier. La révolution numérique est avant tout une révolution humaine par excellence.