Premier du genre à être publié au Maroc, «The Web » est le nouveau roman de Said Addich paru aux éditions Aïni Bennaï. Ce livre qui fait partie du genre littéraire fantastique associe à la fois le réel et l’imaginaire.

«The Web» est le titre du nouveau roman en anglais de l’écrivain et enseignant Said Addich, paru aux éditions Aïni Bennaï et disponible à la librairie Livremoi. Il s’agit d’un ouvrage, le premier du genre à être publié au Maroc mêlant imagination et humour. «Ce roman fait partie du genre littéraire fantastique, l’équivalent de fantasy en anglais. Il s’agit d’un genre qui commence à prendre de plus en plus de la place dans la littérature mondiale est un champ littéraire qui comprend et associe à la fois le réel et l’imaginaire», explique Said Addich.
Il faut dire qu’à travers ce livre la réalité du quotidien est mélangée avec l’imaginaire d’une façon assez étudiée à ce que le lecteur à la fin du roman sort avec la conclusion que bien que l’histoire et les scènes du roman ne soient pas vraies pour l’instant, un jour elles pourront bien l’être. « Qui n’a pas envie de vivre les moments magiques du Animal Farm de George Orwell, Lilith de George Macdonald ou Harry Potter de J.K.Rowling. C’est dans cette perspective que j’ai écrit «The Web»», dit-il.

Par ailleurs, le roman raconte l’histoire d’un avocat nommé M Solomon qui va passer un mois de confrontation contre un moustique dans sa chambre. Le moustique insiste à le piquer et sucer son sang chaque soir et l’avocat refuse d’être proie d’un simple moustique. Les deux sont déterminés à mener cette confrontation jusqu’au bout. Pour le moustique, il a le droit naturel de sucer son sang pour continuer à vivre et pour l’avocat, c’est une question de principe : jamais il ne faut céder et se laisser faire. Chaque soir que M Solomon rentre chez lui du travail, fatigué et n’a envie que de dormir, il trouve le moustique à l’attente.

Dès qu’il éteint la lumière, le moustique, prenant avantage de l’obscurité de la chambre, décolle comme un drone et commence à voler et bourdonner autour de ses oreilles (zzzzz…..). Le son du moustique devient une sirène d’alarme et de stress insupportable pour l’avocat, un stress tellement dur à supporter que notre protagoniste a failli à plusieurs occasions perdre la raison. Pendant ce mois de confrontation entre les deux, plusieurs scènes, événements et dialogues auront lieu entre les deux. Une grande partie de ces scènes est comique avec des connotations philosophiques. Vers la fin du mois, et après des centaines de tentatives, M. Solomon réussit à frapper le moustique. Ce dernier continuera à voler avec des ailes blessées et une minute après tombera dans la toile d’une araignée dans le coin de la chambre.

Quand M. Solomon trouve le moustique bloqué dans la toile, il sent un grand soulagement et décide aussitôt d’écraser le moustique mais à la dernière seconde il changera d’avis, la vengeance est un plat à servir plutôt à froid. C’est l’idée qui va le pousser à poursuivre le moustique et l’araignée en justice. Le moustique pour vol du sang et harcèlement mental et l’araignée pour squat (occupation de maison par étrangers). «Le procès, à la fois juridique et philosophique avec plusieurs capsules comiques, nous ramènera à une fin plutôt inattendue que j’invite le lecteur à découvrir. Dans tous les cas, et à travers les chapitres du roman, l’idée principale qui semble être constante c’est que si vous pensez que vous êtes trop petit pour changer ce monde, vous n’avez pas passé une seule nuit avec un moustique», conclut-il.