Ce projet a concerné 10 alliances productives entreprises entre 4 acheteurs et 16 coopératives, regroupant plus de 700 producteurs, dont 40% sont des femmes œuvrant dans différentes filières, à savoir le maraîchage, les cultures biologiques, les légumineuses, le cumin, l’argan, le miel et le lait.
Le projet pilote d’Alliances productives entrepris dans le cadre du programme de développement des chaînes de valeur agroalimentaires financé par la Banque mondiale clôturé. Un atelier de restitution a été organisé vendredi par l’Agence pour le développement agricole (ADA) pour présenter les résultats finaux de ce projet ayant concerné 10 alliances productives entreprises entre 4 acheteurs et 16 coopératives, regroupant plus de 700 producteurs, dont 40% sont des femmes œuvrant dans différentes filières, à savoir le maraîchage, l’arboriculture (pommier et noyer), les cultures biologiques, les légumineuses, le cumin, l’argan, le miel et le lait (fromage). «Parallèlement au développement de l’agrégation agricole, ce projet s’inscrit dans le cadre du renforcement de la nouvelle génération d’organisations agricoles à travers l’enrichissement des modèles d’organisation des agriculteurs couvrant à la fois les volets économiques et sociaux, un des axes principaux de la stratégie Génération Green 2020-2030, portée par le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts», indique l’Agence dans un récent communiqué. Il est à noter que les groupements ont été sélectionnés dans les régions cibles du projet, à savoir Rabat-Salé-Kénitra, Béni Mellal-Khénifra, Marrakech-Safi, Fès-Meknès, Casablanca-Settat et l’Oriental.
Il est à souligner que l’approche Alliances productives promeut le partenariat entre un groupement de producteurs et un acheteur, avec l’appui de l’Etat à travers la mise en œuvre de plans d’affaires élaborés afin de mieux répondre aux exigences des acheteurs et ce, dans le cadre d’accords commerciaux clairs et bien définis. «L’objectif pour les producteurs est d’accéder à des marchés plus rémunérateurs et à haute valeur ajoutée, plus fiables et capables d’absorber de plus grandes quantités de produits que les marchés traditionnels et de contourner la perte de valeur liée aux multiples intermédiaires dans certaines filières», rappelle l’ADA dans ce sens. Et de poursuivre: «Cette approche, ayant montré ses preuves dans plusieurs pays d’Amérique Latine, a permis une nette augmentation des revenus des producteurs impliqués grâce à la hausse des flux de commercialisation des produits agricoles, ce qui converge parfaitement avec la nouvelle vision de la stratégie agricole nationale et fut l’une des principales motivations d’adoption de ce nouveau modèle organisationnel».
Notons que cet événement a également été marqué par une forte participation des différents acteurs impliqués dans le projet, les acheteurs, les interprofessions, ainsi que les représentants des directions centrales et régionales du département de l’agriculture et de la Banque mondiale.