La nomination au gouvernement du général Saïd Changriha, chef d’Etat major de l’armée, marque un tournant apparent dans le paysage politique en Algérie. Pourtant, cette décision, loin d’être anodine, en dit long sur la dérive autoritaire qui s’est accélérée après la confiscation de la voix du Hirak. Ce vaste mouvement