
À force d'être répétées, certaines idées finissent par s'imposer comme des vérités incontestables. Parmi elles, la conviction que toute critique d'un pays doit être dirigée exclusivement contre ses gouvernants, exonérant ainsi ses citoyens de toute responsabilité. Mais cette présomption d'innocence des peuples est-elle réellement fondée ? Peut-on honnêtement dissocier les populations des choix politiques et institutionnels qui structurent leur quotidien ? En déresponsabilisant les peuples, on les infantilise, ce qui engendre des comportements irresponsables de la part des citoyen(nes) eux-mêmes. Par conséquent, il convient de revisiter, analyser et remettre en question ...