Le procès d’une quarantaine d’opposants au président Kais Saïed, accusés de "complot contre la sûreté de l'État" et de liens avec des groupes terroristes, s'ouvre mardi à Tunis. Une procédure judiciaire qui viserait “à terroriser les Tunisiens pour les dissuader d'exercer leurs droits politiques”, selon l’opposant historique Ahmed Néjib Chebbi, lui-même mis en cause. Entretien.