Le président syrien, Ahmad al-Chareh, a appelé à l'"unité nationale" dans le pays après trois jours de violences communautaires sans précédent depuis la chute de Bachar al-Assad, qui ont fait plus de 1.000 morts, dont une majorité de civils alaouites. Est-il réaliste d'espérer que l'escalade de la violence prenne fin ? Philomé Robert à posé la question à Fabrice Balanche, maître de conférence à Lyon, spécialiste du Moyen-Orient.